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 [Bureau du Proviseur]

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Sorin

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MessageSujet: [Bureau du Proviseur]   [Bureau du Proviseur] EmptySam 30 Aoû - 13:28

Le bureau du proviseur, sommet de la pyramide de l’Institut et, certainement, la pièce la plus redoutée des élèves. Y être convoqué n’était pas signe d’agréables moments pour la plupart des jeunes gens inscrits au sein de l’établissement élitiste. Sorin y régnait en seigneur et maître et portait un regard froid sur le petit monde qui l’entourait. A contrario de l’aura glacée qui occupait les lieux, la décoration insufflait une sensation de chaleur bienfaisante. Amalgame qui se voulait harmonieux des ères traversées par le Sang Pur, le carmin dominait toutes les autres couleurs.

En passant la porte d’entrée, on pouvait voir, recouvrant la presque intégralité du mur de droite, une large bibliothèque sur les rayonnages de laquelle étaient entreposés divers ouvrages plus ou moins vieux. Le XVIIème siècle se voyait représenté par le Don Quichotte de la Mancha de Cervantes, quelques titres de Shakespeare, le Gisbrecht van Aemstel de Joost van den Vondel, et des auteurs français tels que Molière, La Fontaine, Corneille, Racine, sans oublier la Marquise de Sévigné dont Sorin garde depuis toujours un souvenir impérissable. Le XVIIIème siècle composait sa travée de l’incontournable Marquis de Sade qui côtoyait, non sans ironie, un certain Johann Wolfgang von Goethe, sans oublier Giacomo Casanova et autres, plus sérieux, Voltaire, Rousseau et Beaumarchais. L’étagère, bien remplie du XIXème siècle laissait voir les tranches de divers écrits. Parmi eux, on pouvait remarquer ceux des sœurs Brontë, de Beaudelaire, Chateaubriand, Maupassant, Dostoïevski et autres Victor Hugo, Lamartine, Verlaine, Verne, Sand, Zola ou encore Musset et Conan Doyle. L’espace dévolu au XXème siècle restait presque vide, comme si l’époque ne soulevait que peu d’intérêt pour le locataire des lieux.

Sur le mur d’en face, soit à gauche en entrant, on pouvait admirer un Caravage, peintre particulièrement lié à la vie de Sorin puisque la mort de l’un coïncidait étrangement avec la naissance de l’autre. Le tableau représentait Saint Jean-Baptiste à la fontaine. L’œuvre était probablement la dernière du maître. Certains disaient même que le tableau avait été terminé par une autre main. La rumeur prêtait la main à celle de Sorin en personne. Ce n’était certainement pas la stricte vérité mais l’Histoire n’en disait rien, le Proviseur n’en dirait pas plus. Au milieu du mur trônait une huile sur toile représentant un jeune noble portant une armure et revêtu d’une cape. Les traits du modèle ressemblait à s’y méprendre à ceux d’un Sorin qui avait, depuis longtemps, quitté l’armure pour le costume, plus moderne et plus décontracté, d’un proviseur aux allures de dandy. Un dernier tableau venait compléter le triptyque coloré. Il s’agissait du Gris et Argent – La plage de Battersea de l’américain James Abott McNeill Whistler, ami peu connu mais talentueux d’un Oscar Wilde à la célébrité avérée.

Le bureau, en lui-même, était fait de bois massif et prenait presque toute l’espace libre de la pièce. Tout sentait l’opulence dans cette pièce éclairée par de larges fenêtres qui semblaient partir du sol pour rejoindre le plafond. Les fauteuils, de cuir et massifs également, invitaient à une certaine décontraction. Ceci certainement dans le but d’alléger les tourments des malheureux qui devaient se frotter au regard glacial du Visimairs. Lui, calme et serein, attendait patiemment ses victimes confortablement assis sur le trône qui faisait directement face à la porte d’entrée. La plupart du temps, il tenait dans sa main un verre de cristal dans lequel scintillait le pourpre d’un sang de première cuvée.
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Carmilla

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MessageSujet: Re: [Bureau du Proviseur]   [Bureau du Proviseur] EmptyMer 3 Sep - 13:57

Dernières paroles d'une condamnée: Acte 1

"Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile."
Entretien avec un vampire de Anne Rice

Le temps est long, bien trop long lorsqu'on attend l' échafaud.
Assise dans le couloir négligemment, "rangers" aux pieds et pluie d'argent qui masque le visage d’albâtre, la Platine attend. Le sable s' égraine lentement dans ce sablier imaginaire , Maître du temps qui passe. Lentement, trop lentement à son goût. Elle ne veux pas déranger le Proviseur, pourtant il l'a convoquée , elle se doit d'y aller. Inquiète elle fixe la montre qui orne son poignet, le cadran de belle facture offert par ses parents ne suffit pas à apaiser son stress montant. Non loin de déferler à la manière d'un tsunami et d'emporter la belle dans des méandres glacé comme la ville d' Is. Certainement qu'a l'instant même elle préférerait de loin être dans une étendue gelée et se laisser noyer par le courant pour disparaître dans les limbes et n' être que néant. Ne pas avoir à affronter le courroux du Proviseur. Aussi droit et juste soit-il , il n'en est pas moins redoutable. Peu être va t-il même la renvoyer...elle serait ainsi la honte de sa famille, traître à son sang tout ça pour un animal domestique...non elle ne peu accepter cela.

La cloche sonne et raisonne dans les couloirs de l' établissement indiquant qu'il est temps de rentrer en classe. Elle ne peu plus reculer, il est bien trop tard pour fuir. Les élèves sont déjà dans leurs salles respectives, et ça la Blonde le sait. Prenant une profonde inspiration elle se lève avec souplesse et s'approche de la porte du Diable. Oui c'est exagéré, voir même fortement mais dans la tête d'une adolescente, tout à une valeur démesurée. La dextre tremblante se lève et vient à frapper 3 coups contre le bois. Elle sait que bientôt l'invitation à entrer va lui glacer le sang, mais il faut en passer par la.
Décidément oui, le temps est long, bien trop long!
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Sorin

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MessageSujet: Re: [Bureau du Proviseur]   [Bureau du Proviseur] EmptySam 6 Sep - 5:05


La musique adoucit les moeurs ... Et parfois aussi les non-morts.
Sorin Visimairs


Le proviseur attendait l’élève. Jusque-là, rien d’anormal n’était à signaler. Il y avait cependant deux bémols, et non des moindre, à l’enthousiasme qui aurait pu régner. Le premier était que qu’il était rare que Sorin convoque qui que ce soit pour des félicitations. Le deuxième était la raison même de cette convocation. Carmilla, l’élève en question, avait largement dépassé ses droits en tant que vampire de sang pur. Qui disait sang-pur, disait famille importante. Les sang-purs constituaient la caste dirigeante des vampires. A ce titre il avait des droits, des devoirs et, bien plus que nul autre, des obligations. L’obligation principale était de montrer l’exemple. Du moins, il en était ainsi dans l’esprit du Visimairs. On n’était pas sang-pur par hasard. Il y avait une notion divine de cet état de fait. Partant de ce principe, le proviseur était plus intransigeant avec ses jeunes élèves issus de la caste des sang-purs. Autant il pouvait leur pardonner l’air suffisant et hautain qu’ils arboraient la plupart du temps, autant il ne tolérait pas, chez eux, le moindre écart de conduite. Et là, Carmilla avait fait fort en transformant un humain. La chose pouvait paraître naturelle à tout un chacun. Après tout, les vampires avaient besoin de soldats pour se battre durant cette guerre. Bien que la plupart des élèves ne semblaient comprendre l’enjeu vital de l’affrontement, le danger rôdait à chaque coin de rue. Dans l’état, un vampire n’avait aucun mal à disposer d’un humain. Il avait tout un arsenal de compétences, des plus douces aux plus brutales, pour parvenir à ses fins. Cependant, oublier les plus simples règles de discrétion pouvait entraîner des conséquences irrémédiables pour l’ensemble de la race. Sorin avait dans l’idée de bien inculquer ces règles basiques à l’ensemble des élèves. S’il pouvait le faire en une seule fois, ce n’en serait que mieux. Carmilla aurait, probablement, la lourde tâche de servir d’exemple à tous ses compagnons de classe.

Alors qu’il patientait dans son bureau, ayant laissé du temps aux élèves pour s’installer, peut-être moins pour Carmilla, il tentait de ressasser, dans son esprit, la tonne d’argument qu’il pourrait lui opposer. Carmilla n’était pas une mauvaise élève. Il la jugeait même brillante mais, comme tant d’autres élèves brillants, elle avait tendance à vouloir outrepasser les divers règlements. Lui aussi avait été jeune. Lui aussi avait commis des erreurs et, lui aussi, avait dû en payer le prix. C’était dans l’ordre des choses et ce ne serait, certainement pas, de gaieté de cœur. Carmilla devait apprendre. Le châtiment serait probablement injuste. Peut-être même que certains élèves jugeraient le proviseur trop sévère. Certains, même, se moqueraient peut-être de l’élève, ne comprenant pas les tenants ni les aboutissants de la punition. Les jeunes sont toujours plus cruels. Sorin soupira malgré lui. Même s’il savait que c’était ce qu’on attendait de lui, il détestait ce rôle de presque geôlier dont on l’avait affublé. Le gouvernement, et en particulier la famille royale, avait placé les espoirs des vampires, ainsi que leur avenir, entre ses mains. Les professeurs avaient été choisis pour leurs capacités au-delà de la moyenne. Il y avait Diane, sa progéniture, experte bien plus que nul autre dans la compréhension de l’Histoire même du vampirisme. Elle était également une des plus habiles en magie défensive. Avec un maître comme le sien, elle n’avait pas vraiment eu le choix. Ensemble, ils avaient traversé plus de deux cents ans du chaos de l’Humanité. Philibert Valmik, quant à lui, était l’un des vampires les plus repoussants. Il était également le maître incontesté de l’alchimie vampirique. Sans lui, bien des vampires ne seraient jamais devenus ce qu’ils étaient à l’heure actuelle. Sorin avait tant côtoyé les humains qu’il en avait fait naître une certaine empathie vis-à-vis de cette espèce. Il les considérait comme une race inférieure mais ne pouvait que s’ébahir devant leur génie à la fois créateur et destructeur. Il s’était acharné à maîtriser le psychisme et la manipulation mentale. A tel point qu’il en avait développé une incroyable compétence à pénétrer l’esprit de tout être vivant. Son âge et son expérience du terrain faisait également de lui un combattant émérite et un excellent professeur de magie offensive. D’autres professeurs étaient censés les rejoindre. Il l’espérait en tout cas.

Trois coups frappèrent à la porte du bureau et le proviseur sortit de ses rêveries non sans lâcher un autre soupire. Il inspira profondément coupa le gramophone, vestige d’un temps révolu, qui diffusait la douce mélopée d’un adagio allemand. Mozart … Il avait le don de détendre Sorin plus que n’importe quoi sur cette terre à part, peut-être, la présence de Diane. Le Visimairs alla s’asseoir sur son trône et lança d’une voix neutre mais implacable :


Entrez !
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Carmilla

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MessageSujet: Re: [Bureau du Proviseur]   [Bureau du Proviseur] EmptyJeu 9 Oct - 10:48

"Pour vous je n'ai peur de rien , si seulement vous saviez..."
De Carmilla Hendel

La Platine attend la sagement devant la porte. Je conçoit tout à fait qu' utiliser le mot "sage" comme qualificatif pour la Divine, ça à quelque chose de très étrange en sois. Parfois les uns font des miracles, d'autre fois c'est la peur elle même qui sait clouer les becs et rendre inerte les langues.
La respiration est rendue plus rapide alors que le temps semble si long. Le coeur fait une embardée à la manière d'une bécane lancée à 200 sur autoroute. Puis le " entrez" retenti et viens envahir l'esprit de Carmilla. Ça y est, c'est la fin. Elle va être virée de l'institut, devra retourner seule au domaine familial. Plus de Maxime, plus d'amis et surtout plus de Lucian. Comment pourrait-elle vivre sans lui? Ce serait si morne, si plat, si vide. Ce n'est même pas envisageable.

La morosité commence à prendre place dans le coeur mort de la Blonde alors qu'elle lâche prise, oui elle à fauté, elle sera punie et... Et puis quoi! Hors de question qu'elle se laisse dominer par ses sentiments. Elle est Carmilla Hendel! Elle n'est pas n'importe qui, si l'issue de l'histoire c' était fait autre elle serait même Princesse à la place de l'autre tanche d' Octavius. Elle est forte, caractérielle, elle n'a peur de rien ni personne. " Je suis Carmilla Hendel! Un jour je surpasserait la Bathory! Un jour je serait crainte et adulée de tous! Je n'ai pas peur d'un tout petit proviseur!".

Voila ce que Illa se met en tête alors que la dextre pousse la porte en bois. Une fois à l'intérieur du bureau elle ne peu s'empêcher d'observer les lieux. Ces tableaux multiples la fascine, et cette musique d'un autre temps la submerge. Il a de bon goûts le Proviseur et sait jouer avec les sensations de ses élèves. Mais un vampire ne doit pas avoir de sentiments, surtout pas un sang pur...hors de question pour la Blonde d' admettre sa faille la plus importante. Gardant ses talons aiguilles dans la main elle les pose avec délicatesse sur l' impeccable bureau comme preuve de bonne foi. Et quelque part un peu, il faut se l'avouer, pour titiller un peu plus l'autorité du Visimairs.

Elle reste ainsi, debout devant lui, "rangers" aux pieds, les mains derrière le dos dans une position presque militaire. Respect évident? Ou pitrerie? Pour qui la connait le doute n'est pas permis...

-" Bonjour Monsieur le Proviseur, vous m'avez demandée...alors me voila."

Le timbre est doux, calme, presque sans trémolo tant elle cherche à conserver un air aussi impassible que possible. A voir si elle parviendra à le duper.
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Sorin

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MessageSujet: Re: [Bureau du Proviseur]   [Bureau du Proviseur] EmptyJeu 16 Oct - 10:54

L'élève, déjà jugée coupable, entra dans le bureau d'un proviseur qui tentait de na pas se montrer trop agacé. Il la regarda d'un oeil sévère. A chaque qu'il portait ses yeux sur un des jeunes vampires, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'ils transpiraient tous l'égocentrisme et l'outrecuidance. Ils les voyait se pavaner comme si rien ne pouvait les atteindre, tellement sûrs d'être les rois du monde. Aucun d'eux n'avait vécu le moindre affrontement, la moindre guerre. Ils avaient été élevés, pour la plupart, avec l'assurance qu'ils domineraient toutes les créatures vivantes, un jour ou l'autre. Ils avaient beau être plus fort que le commun des mortels, ils n'en restaient pas moins faibles surtout si les humains arrivaient à leurs fins. L'insouciance de leur jeune âge se transformait, bien trop souvent, en bêtise. Carmilla devait sa présence dans le bureau de Sorin pour une de ces bêtises qui pouvaient avoir bien plus d'incidences qu'elle ne semblait l'imaginer. Et là encore, Sorin la voyait le narguer, discrètement mais assurément. Il regarda les chaussures à talon se poser sur son bureau qui datait d'une époque révolue où les meubles étaient des trésors. Il grogna légèrement et soupira ensuite. Afin de ne pas railler le vernis et le bois, il se sait de l'objet du délit avec précaution puis le jeta au sol avec dédain.

Je ne suis pas encore aveugle mademoiselle Hendel. Il me suffit de regarder vos pieds pour voir que vous avez changé de chaussures ... Bien, Prenez place.

Sur ces mots, il lui montra un fauteuil de la main. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Il prit son temps. Tout d'abord, il se contenta d'éteindre la musique sans quitter son assise. Il joignit les mains à plat devant lui comme pour une prière et plaça le côté de ses index contre ses lèvres. Il ferma alors les yeux et se laissa aller à quelques pensées. Le temps défila et de longues secondes passèrent avant su'il ne reporte son attention sur la jeune vampire. Le châtiment se devait d'être exemplaire. Ca, c'était pour que les autres comprennent. S'il était possible qu'il comprennent quoi que ce soit. Elle, elle devait comprendre. Et ce n'était pas une mince affaire. A force d'observation, Sorin en était venu à la conclusion que les élèves de l'institut étaient plus stupides les uns que les autres. A moins que ce ne fut qu'un simple manque de maturité. En tout cas, ils l'exaspéraient. Sorin cala son dos contre le dossier du large fauteuil dans lequel il siégeait.

Vous avez transformé un humain. Vous avez enfreint tous les règlements possibles et imaginables. Le plus important reste celui du bon sens. Je me demande encore ce que vous avez tous en tête. Vous êtes jeunes. Contrairement aux humains, votre jeunesse fait de vous des faibles. Malgré tout, vous cherchez à bafouer l'autorité et vous nous mettez tous en danger par vos comportements. Je dis vous parce que je ne doute pas que vos petits amis vampires feront des choses au moins aussi stupides que vous à l'avenir. C'est pourquoi ... Je vais faire de vous un exemple. En espérant que votre cas puisse apprendre quoi que ce soit à ces têtes de mules qui vous servent de camarades. Mais comme je suis magnanime, je vous laisse le droit de vous défendre. Je vous écoute.

Sorin avait parlé d'une voix monocorde. C'était probablement son attitude normal lorsqu'il était agacé. Le calme avant la tempête. Il passait par plusieurs étapes. D'abord, la colère sourde qui lui faisait crisper la mâchoire, ensuite l'agacement qui lui faisait prendre une apparence de calme olympien puis, enfin, la colère déchaînée. Quand il en était là, il valait mieux ne pas être dans les parages. La majeure partie du temps, il arrivait à se contenir à la deuxième phase. Peut-être franchirait-il ses propres limites un jour.
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