[Hall d'entrée] Prémices d'une année mouvementée!

Octavius des Valmik fut envoyé à l’Institut Victoria Birvan dans le but de calmer ses ardeurs il y a bien des années déjà. Sa famille était convaincue que le Prince de Rome trouverait une autre occupation plus sage à leurs yeux, là-bas. Il était de ces sang-purs qui ne juraient que par l’asservissement total de l’humanité en leurs jougs. Il n’avait éprouvé aucun satisfecit à cette décision. Pourtant il jubilait. Son esprit acéré s’engouffrait dans les pires desseins. La rentrée était un jour important, c'était à ce moment qu'il repérait les potentiels. Il recherchait éperdument des vampires dotés d'une prépondérance pour la magie, tout comme lui.

En outre, il arriva à son tour dans le hall d’entrée. Il n’eut pas l’envie de se montrer, c’est alors tel un fantôme qu’il se plaça contre un mur en retrait. Suffisamment connu dans le monde mondain et feutré des sang-purs il n’avait pas besoin de se mêler aux sous-espèces. Il attendit.

Messages : 24 Points : 30 Date d'inscription : 30/08/2014 Localisation : Partout

Sorin jugea qu’il était temps pour lui d’intervenir. L’année ne pouvait pas commencer sans son intervention. Il fait un pas en avant lorsque que Philibert Valmik, le professeur Foldingue à la forte odeur de formol fit son petit numéro au milieu des élèves. Philibert avait le don d’exaspérer Sorin, pour plusieurs raison. La première était que Sorin avait toujours eu du mal à considérer les Valmik comme des sangs purs. Il n’avait jamais compris comment on pouvait être pur et ne pas boire de sang sans le mélanger à une quelconque potion. Philibert avait également cette propension à en faire toujours trop. Il n’était pas le seul. La plupart des vampires semblaient se complaire dans une certaine méchanceté et un net penchant pour la dramatisation de leur côté sombre. Comme si être vampire était un fardeau ou quelque chose du genre. Sorin pouvait comprendre que certains jeunes se cherchent encore. C’était de leur âge. Diane et lui avaient vécu de longues années et n’étaient pas prêts de mourir. Ils avaient vu le bon et le mauvais. Ensemble, ils avaient parcouru les siècles même si Sorin avait pris pas mal d’avance. Aujourd’hui, ils se retrouvaient là, au sein de l’institut. Lui en était le principal et elle un professeur éclairé. Sorin adressa un simple hochement de tête à Philibert, en guise de salut. Il avait bien d’autres choses à faire, notamment accueillir tout ce beau monde. Avant cela, il fallait en recadrer certains, ou plutôt certaines.

Mademoiselle O’Hara, quand vous aurez fini de faire le pitre, vous voudrez bien laisser votre camarade tranquille, je vous prie. L’année prochaine nous ouvrirons une section cirque rien que pour vous. Pour le moment, gardez votre calme. Quant à vous Mademoiselle Hendel, il n’y a ni trottoir à arpenter, ni choux à planter ici. Vous me ferez le plaisir de changer de chaussures. Si vous n’en avez pas d’autres, marchez pieds nus. Vous n’êtes pas en représentation, j’espère que je me fais bi …

Le regard de Sorin s’assombrit soudainement. Son regard se porta sur le jeune Maxime. Les capacités d’un Visimairs, alliées à l’âge de Sorin, faisait qu’il pouvait lire plus que quiconque dans les vampires les plus faibles. Il ne lui fallut que très peu de temps pour sentir le lien qui unissait Maxime et Carmillia. Une colère sourde se mit à gronder dans l’esprit du proviseur. Il se crispa et on pouvait très nettement voir sa mâchoire se serrer à outrance. Visiblement Carmillia avait franchi une ligne qui lui était interdite. Sorin tenta de garder son calme et se contenta de siffler entre ses dents.

Vous viendrez me voir dans mon bureau après vous être installée. Evitez de me faire attendre trop longtemps.

Sorin se décrispa ensuite et embrassa la petite foule du regard. Il préféra éviter tout esclandre dès le premier jour. Les nouveaux auraient, de toute façon, tout le temps d’apprendre à le connaître.

Bien, sur ce préambule, bonjour à toutes et à tous et bienvenue aux nouveaux visages. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis Sorin Visimairs, principal de l’institut et co-fondateur de celle-ci puisque je siège au gouvernement. Je suis un sang pur et le chef de famille des Visimairs. A titre informatif, je suis également le plus vieux vampire de l’institut. Autant vous dire que je vous déconseille fortement de jouer aux marioles avec moi.

Sorin parcourut l’assemblée du regard avec un léger sourire en coin. Son regard ne se porta sur personne en particulier. Ils étaient tous là dans le même but.

Vous êtes, ici, dans l’institut Victoria Birvan. Victoria était un vampire sage. Elle a tenté d’utiliser le sang des vampires afin de créer des vaccins et de venir en aide aux humains. Elle a fait avancer la recherche dans bien des domaines. Cet institut a été créé dans le but de vous apprendre à maîtriser vos capacités, aussi bien physiques que magiques selon votre caste. Au cas où vous ne le sauriez pas, et là je m’adresse au plus jeunes d’entre vous, il y a une guerre dehors. Les humains se préparent à nus anéantir et nous ne comptons pas nous laisser faire. Ca peut vous paraître en contradiction avec la vie qu’a menée Victoria. Il faut savoir qu’elle a été tuée par des humains. En d’autres termes, ils ont mordus la main qui leur était tendu. Ce n’est qu’un juste retour des choses que nous prêtions son nom à l’institut qui fera en sorte de venger son nom ainsi que d’assurer notre victoire.

Sorin fit une légère pause. Il souhaitait que chaque vampire présent, quelle que sit sa classe, imprime bien ce qu’il venait de dire. Il reprit ensuite sur un ton neutre.

Je vais maintenant vous présenter deux de vos professeurs. Tout d’abord, honneur aux dames, je vous présente Diane Desmarais. Elle sera votre professeur d’histoire et mythologie des vampires ainsi que votre professeur de magie défensive. Je vous présente également Philibert Valmik. Vous avez pu … Faire sa connaissance il y a peu. Il sera votre professeur de nécromancie et d’alchimie. Pour ma part, hormis la direction de l’établissement, je vous apprendrai la magie offensive ainsi que le contrôle du psychisme. Ce dernier point peur vous paraître sombre mais il regroupe plusieurs domaines dont nous aurons tout le temps de parler plus tard.

Sorin prit une profonde inspiration en se frottant les mains.

Avant de vous laisser vous installer, je vais aborder un dernier point, celui du règlement intérieur. Tout d’abord, sachez que toute violence en prohibée au sein de l’établissement. Sachez également que votre attitude en dehors de l’institut peut être réprimandée ici-même. Vous en devez pas attaquer d’humains. La guerre se prépare, elle a même déjà lieu, mais vous ne devez pas vous en mêler pour le moment. Il ne vous sera toléré aucune utilisation de magie destructrice en dehors des cours spécifiques. Il faut également que vous soyez soudés les uns, les autres. En temps de guerre, la cohésion est une arme très puissante. Vous avez tous vos spécificités propres et êtes tous complémentaires. Vos professeurs et moi-même vous feront part de toutes ces choses lors des cours. Je ne vais pas vous inonder le cerveau de trop de données maintenant. Le professeur Valmik aurait trop envie de vous ouvrir le crâne pour voir ce que ça donne.

Un léger rictus, à la fois amusé et moqueur, éclaira le visage du Visimairs.

Bien. Si vous avez des questions vous les poserez plus tard. N’hésitez pas à venir nous voir. Vous pouvez aller prendre possession de vos chambres. Les dortoirs sont à l’étage. Vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin dans ce bâtiment et dans ceux du domaine. Je compte sur les plus anciens pour prendre les nouveaux sous leurs ailes. D’ailleurs, nous mettrons un système de « grand frère » en place le plus tôt possible.

Sorin fit un léger signe de la main pour signifier aux élèves qu’ils pouvaient disposer. Son regard se fixa sur celui de Carmillia lui faisant bien comprendre qu’il l’attendrait dans son bureau et qu’elle avait tout intérêt à s’y présenter dans les plus brefs délais.

Messages : 6 Points : 15 Date d'inscription : 02/09/2014 Age : 26

Un son, un nom .. le sien. Une voix qui lui était familière également, une voix qui lui rappelait tout, qui valait tout à ses yeux. Une voix unique qui à elle seule signifiait le monde. Une voix qui, lors de mainte occasion, l'avait aidé à propager l'anarchie. C'était celle de Seliel, sans aucun doute ... Il resta figé quelques instants, terrorisé par l'idée de la savoir dans cet institut damné, mais soulagé de l'avoir près de lui, à sa portée ...

-Séli ... ?

Il s'avança vers la silhouette qui lui était commune et la prit dans ses bras et l'enlaça soulagé, comme si la terre venait d'être sauvé, comme s'il venait de survivre à l'impossible et puis porta ses bras à ses épaules avant de la fixer droit dans les yeux, animée d'une furie et murmura

-Toi aussi ? Ils t'ont obligé à venir ici ? Je n'ai rien compris à leurs histoires …

Il était furieux, ça oui, personne n'avait droit de toucher à sa Seliel. Et eux, ils l'avaient fait. Ils l'avaient contrôlé pour qu'elle les suive et ça c'était inacceptable.

-On va s'enfuir, je te le promet. Personne ne nous gardera captif, personne.

Il sourit, le sourire qu'il avait toujours utilisé pour lui donner confiance. Le même qu'il utilisait avant tous les gros coups. Et là, s'en était un. Malgré sa force nouvellement acquise par l'attroupement vampirique, il savait très bien qu'il y en avait des plus forts, ça se voyait. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils allaient se laisser abattre, le système lui-même n'était-il pas plus fort que lui ? Ouais et ce n'est pas ce qui avait arrêté les deux jeunes de s'amuser à le dévier et s'en échapper sans cesse.

-Il va falloir la jouer discret ... Ils ont l'air costauds ici.

-Oh et ... J’allai oublié, heureux de te voir, quand même.

Il sourit une seconde fois et déposa un baiser fraternel sur son front, un de ses baisers protecteurs qui se voulait de dire ''Tu es à moi, ne l'oublies pas. Je te protégerai jusqu'à la fin de ma vie''.

Et puis, une autre voix se fit gravement entendre. Charismatique, aisé, puissante même. ... Suivi par un loooong discours. Un de ces discours pénible que Jacob souhaitait à tout prix évité.

Il ne put s'empêche de murmurer à voix basse : Blabla, Bienvenue en prison, guerre tuer tout le monde, vive les vampires.

Et puis, il se contenta de sourire au reste du discours, et puis laissa s'échapper un rire lors de la partie des règlements.

Messages : 9 Points : 13 Date d'inscription : 31/08/2014

Anna !

La voix avait été rauque, sans violence, mais emprunte d'autorité. Le ton sec, habituel, fut employé envers cette presque soeur. Il devait sans cesse la calmer, la brider. Elle ne l'importunait pas vraiment. En réalité, tout au fond, il l'aimait bien. Parce qu'elle, aussi différente de lui pouvait-elle être, avait envie d'apprendre et de voir de nouvelles choses.
Il se faisait tantôt professeur, tantôt grand frère. La tendresse qu'il éprouvait pour la demi-sang était inégalable, en réalité, puisqu'elle le connaissait mieux que personne, aussi peut le connaissait-elle.

D'un geste vif, il avait repoussé l'assaut. Sans trop de difficultés, même s'il ne pouvait nier que chaque jours, ses efforts payaient. Il était convaincu qu'elle deviendrait aussi forte que lui, un jour. C'était là la raison pour laquelle il n'essayait pas trop de la raisonner dans sa joie de vivre qui le surprenait toujours. Il remit rapidement l'une de ses mèches en place, et grogna un peu. Par pure habitude.

-Tu ne sais toujours pas comment t'y prendre...

Il souriait légèrement, sous les quelques poils qui parsemaient ses joues et son menton, ce jour là. Il ferma sa veste de cuir en prenant soin de ne pas montrer l'arme, qui avait probablement été aperçue durant l'effrayant assaut de la brune. Il remonta la fermeture jusqu'à la moitié de sa poitrine.

-Si tu veux, au moins essayer, de surprendre quelqu'un, il serait surement plus judicieux de ne pas crier en courant vers la personne en question comme une dératée...

C'était le ton de la confidence, comme un conseil précieux, ultime. Mais Félix se disait bien qu'elle devait avant tout songer à apprendre les bases, car si sa force croissait, les réflexes de survie, eux, restaient au niveau 0.

Le baiser déposé sur son front amena un petit rictus, qui se voulait un sourire, sur les lèvres de la volcanique blonde :

- Moi aussi je suis contente de te retrouver... je suis venue ici pour toi. Il paraît qu'on doit s'installer sur place et vivre avec... tous ceux-là.

Son regard embrassa la masse grouillante de sangsues et sa bouche se plissa en une moue dégoûtée.

- Je ne peux pas croire toutes ces histoires, je ne peux pas croire que ce soit vrai... Pourtant il faut bien se rendre à l'évidence, nous avons toujours été différents, on le savait, et certains ici on l'air de s'être enfariné la tronche tellement ils sont pâles. Et puis regarde ces yeux rouges... On est dans la 4e dimension !

Elle fut interrompue par l'intervention d'un cachet d'aspirine blond qui commença à débiter tout un tas de salades sur les vampires et leur cause. Hors de question qu'elle les aide à quoi que ce soit, et puis quoi encore ? Les commentaires de Jacob la firent ricaner et elle sortit son téléphone de sa poche pour rassurer sa mère :

Citation :: "J'ai retrouvé Jacob. On va bien, on a été recrutés dans une école pour jeunes à potentiel particulier. T'inquiète pas, c'est un internat, je te donnerai des nouvelles et j'aurai le droit de rentrer pour les vacances. Rassure la mère de Jacob, je lui prêterai mon téléphone pour qu'il puisse l'appeler, je sais pas s'il a le sien avec lui. Biz"

Surtout ne pas trop en dire pour ne pas inquiéter une mère déjà éprouvée par la vie et par les frasques de sa turbulente progéniture. Seliel savait d'avance que quand elle se déciderait à téléphoner à la maison elle devrait supporter la sollicitude dégoulinante et les larmoiements de sa mère. Elle les supportait d'assez bonne grâce, regrettant parfois de ne pas savoir être une enfant plus facile à vivre.

Le blond austère continuait son monologue, abordant le règlement et laissant entendre que les sanctions étaient sévères. Jabob rit et elle se contenta de poser son regard sur le principal, une lueur de défi hantant déjà ses prunelles mouchetées.

Elle murmura du bout des lèvres en direction de son ami :

- Ils vont peut-être regretter de nous avoir "invités".

Puis elle mima le fait de se pendre avec force de grimaces.

Messages : 31 Points : 33 Date d'inscription : 29/08/2014 Age : 33

« Je préfère vous voir me haïr, que de devoir vous estimer.»
de Carmilla Hendel

C'est tellement facile de se faire haïr de tous plutôt que d’admettre que l'on puisse avoir des sentiments. C'est une chose que Carmilla se refuse à concevoir, elle n'aime personne, personne ne l'aime et ça lui convient ainsi. On la compare facilement à un serpent pernicieux, celui la même qui tenta une certaine Eve dans un espèce de jardin, la pomme tout ça... Pourtant nul ne peu imaginer que sous ses airs de garce se cache enfet une Candide qui à peur d'aimer et d' être aimer. N'ayant toujours connut que cette rivalité notoire avec son cadet, elle se cache derrière cela. Masque d'impassibilité voir même de mépris pour voiler quelques larmes vermeille. Quel meilleur moyen pour détruire son monde que de le faire dans un institut ou nombre de nouveaux sont si facilement influençable. Certes certains la connaisse plus que bien, en occurrence le Prince, son animal de compagnie, le Proviseur, les profs et bien d'autres encore. Mais la Platine s'en moque, elle n'a peur de personne, enfin en apparence, et on le lui rend bien. Mis à part quelques remontrances elle n'a jamais eu de réelles punitions. Il faut dire qu'elle n'est jamais allez aussi loin que durant les vacances.

Elle à commis l'irréparable, aveuglée par la rage et le désir de dévorer la santé psychique de son frère jusqu'a la moelle, elle à pris la décision de transformer un humain. Cachés de tous, elle la saigné jour après jour , puis à continué le processus suprême dans le dos de tous le monde. Jamais elle n'aurai dut faire cela, si jeune, mettant ainsi en danger toute son espèce, sans même en avoir la moindre once de conscience. Elle est la, hautaine, sure d'elle et encaissant les brimades de ses camarades. Certains s'amusent à lui rendre son venin mais ça ne l' atteint pas. Le Prince, la sauvage, son frère...pour le peu que ça l'importe. Pire encore elle jubile de semer le chaos. Eris des temps moderne, Déesse de la discorde, elle met un point d'honneur à semer le trouble partout ou elle passe. Pourquoi? Elle même ne le sais pas au fond...alors comment les autres pourraient-ils le savoir.

Elle ignore absolument tout ce qu'on lui dit, les insultes muettes lui passent au dessus, même sa moitié elle ne l' écoute qu'à peine sur l'instant. Pourtant une phrase viendra à attirer son attention, la ou elle n'entendait jusqu’à-lors que des palabres sans intérêt propre pour elle, elle perçoit un ordre. Son Cadet ose lui donner un ordre? Voila que celui-ci se prend pour plus grand qu'il n'est et se permet de la rabaisser...ça non , hors de question qu'elle laisse passer cela. Elle ouvre ses carmine s' apprêtant à répliquer et anéantir verbalement son reflet, lorsqu'un frisson puissant vient à lui parcourir l’échine. Elle n'en comprend pas de suite l'origine mais dans son esprit elle sent qu'on tente de violer les méandres de son subconscient, ça creuse, ça gratte, ça fait mal et ...elle doit bien l'avouer, ça lui fait peur. Tant de magie, une telle puissance ça ne peu être que le proviseur ou ...

_ Aussi vorace que tes Ancêtres hein ?...Il me plait à t’imaginer en punition au fond de mon bureau…

Illa aurait dut y penser plutôt. Ce sentiment de mal-être qui vous prend aux tripes jusqu’à vous donner envie de fuir en courant. Même elle, une Hendel , plutôt douée pour son jeune âge dans l'art de la magie, se retrouve sous l'emprise psychique du nécromancien. La voix est sombre, guttural, elle raisonne dans sa tête comme une menace sourde et invasive. Doucement elle gangrène son esprit et la tétanise littéralement sur place. N'ai-je pas dit que Carmilla n'avait peur de personne? Et bien si , mensonge, elle à peur de lui...le professeur Philibert. L'unique perle grenat fouille les lieux à la recherche de l'enseignant, elle le trouve alors non loin en train d' effrayer les nouveaux. C'est ainsi qu'elle décide de répondre de la même manière que lui , par le biais de l'esprit.

"Je ne suis que la juste engeance des miens, je suis ce qu'ils désirent que je sois. Je suis vorace certes mais pas assez folle pour venir en punition dans votre bureau.... professeur."

Une fois sa phrase terminée d' être pensée elle lance dans un souffle, les dents serrées au possible "immonde et putride personnage" , pour elle bien entendu, il est bien trop loin pour avoir la possibilité de l'entendre. Que voulez- vous, la sottise de la jeunesse.

L'espace de quelques secondes elle reporte son attention sur le jeune Maxime qui viens de la vouvoyer et de filer déposer les valises à l' étage. Bien entendu il n'a pas pris celles de Lucian, puisque la Platine n'a pas jugé bon de le préciser, simple oubli? Non , elle à fait exprès bien entendu. C'est alors que le timbre sec du proviseur s' insinue dans ses oreilles, ils ne vont donc pas la lâcher? Haussant les épaules elle hoche la tête et s'apprête à se justifier lorsque le Proviseur semble se crisper. Elle arque un sourcil étonné et remarque le regard que celui-ci porte sur Maxime, la c'est la merde. Le ventre de la Blonde se tord pour la seconde fois alors qu'elle se fait toute petite et se contente d'un petit "oui proviseur" lorsqu'il lui demande de passer à son bureau...pour le coup elle risque gros.

Perdue dans ses pensées elle ne fait même plus attention à ce qu'il se passe, elle file dans un coin ou personne ne peu la voir, et s'assoit au sol se prenant la tête à deux mains. Elle réfléchis et se demande comment elle va se sortir de cette impasse. Que le Prince et sa ... sauvage se moque d'elle passe encore, que son frère la taquine c'est supportable...que le professeur foldingue l'effraye bon la ça devient plus dérangeant , mais le Proviseur...la c'est la merde. Elle sait très bien que derrière les merveilleuses perles céruléennes se cache un homme vieux , très vieux, au caractère bien trempé et aux punitions légendaires. Il est juste, droit mais on ne peu plus sévère. La dextre se glisse à l'intérieur du corset pour y récupérer un médaillon qu'elle fait tourner entre son pouce et son index dans une spirale interminable afin de garder son calme, mais rien n'y fait... bientôt elle montera à l' échafaud.

Messages : 9 Points : 13 Date d'inscription : 31/08/2014

Les jeunes turbulent, c'était pas la tasse de thé de Felix. Pas qu'il n'aimait pas les jeunes: Felix n'aimait pas grand monde, pas même lui. Et cette petite blonde le dégoutait déjà, elle, et son petit ami pseudo gothique.
Il envoya paitre sa protégée d'un mouvement du bras, peut être un peu trop puissant, et fit quelques pas vers les deux jeunes gens, visiblement bien rebelles. Il était loyal, le Felix, même s'il ne le montrait guère. Loyal, et muet. De sa haute taille il les toisa, les détailla quelques instants.
Il avait pour habitude de faire la police, dans le coin. Il savait parfaitement qu'un jeune vampire, quelque soit sa caste, était trop turbulent, et ne se fiait pas aux supérieurs. Surtout lorsqu'il s'agit de souverain, dans une société humaine dite démocratique.
Le brun était tout à fait crédible. La même voix que celle auparavant fut empruntée, les yeux visiblement assombris d'une autorité sans failles. Il ferait un parfait Capitaine.

-Ca vous fait marrer les enfants?

Ca aussi, il aimait bien, humilier et infantiliser les jeunes, aussi matures pouvaient-ils être.

-On écoute le directeur, et on se tait.

Il aurait bien ajouté "Vous ne voudriez quand même pas avoir affaire avec moi?" mais cela ne lui ressemblait que trop peu. Il se suffisait à lui même, pour effrayer et tenir les gens. Il les regardait encore, puis montra le prince, et la divine Carmilla.

-Vous les voyez? Il ne s'agit pas du fait que l'un soit Prince, et que l'autre soit la première des cruches. Non non. Il accompagna sa négation d'un rictus en secouant doucement la tête. Il s'agit de la maîtrise. Vous voulez le pouvoir? La liberté? Peut être même être heureux? Il marqua une très courte pause, comme pour se persuader mentalement de ses propres dires. Il faudra bosser. Vous travaillerez pour acquérir tout ça. Vous ne pouvez de toutes façons pas vivre à l'extérieur... Pas vrai?

La question était tout à fait rhétorique. les seules fois où, dans sa jeunesse, il avait tenté de fuir, d'atroces douleurs s'étaient emparé de lui. Et depuis qu'il avait été... hm... récupéré, il avait acquis des capacités époustouflantes, comme jamais un humain n'aurait.
Il jeta un oeil à Anna, un simulacre de sourire, et en revint plus durement aux deux autres.

Cela faisait bonnement trois semaines que Dima errait dans la zone, apprenant à se méfier du soleil, à boire du sang, à être étrangement mal dans sa peau. Certes ses amis et sa famille lui manquait, malgré le fait que son père, haut fonctionnaire administratif biélorusse, l'ait enfermé dans un garage, avant d'être repêché par la Brigade, communément appelé "Bryhada". Mais Dima semblait plus heureux ici qu'à Minsk, capitale de la dernière dictature européenne. Si le vampire qui l'a mordu durant cette fameuse nuit haute en "douleurs" se présentait à lui, il le remercierait.
Dima avait entendu vaguement parler des vampires et des autres castes, mais sans y croire ... du moins jusqu'à ce début août.

Début septembre. les cloches de la bâtisse semblables aux universités anglaises envoyèrent dans la matinée brumeuse une mélodie à faire jalouser l'Angélus. Dima était là depuis un quart d'heure, adossé contre un mur, cigarette communiste aux lèvres, ses yeux rouges Bismarck parcourant "La séquestrée de Poitiers", d'André Gide, traduite dans sa langue natale. Refermant et rangeant son bouquin, le descendant de bolcheviques commença sa marche en même temps que la dernière cloche s'endormit. Un costaud de sang-mêlé ouvrit la grille dans un bruit insoutenable, endolorissant ses canines.
Tout en marchant vers l'entrée du hall, qui se tenait à une bonne distance du portail, Dima regarda les jardins à la française, mettant de la gaieté et de l'utopie dans ses terres mystérieuses, contrastant avec l'aspect lugubre des façades des locaux.
Retrouvons maintenant Dima dans la pièce d'accueil, où déjà des "créatures" attendaient: des vampires, blancs comme des Camerounais en négatif; des demi-sang, qui étaient pour lui des personnes normales; et des sang-mêlé, sortes d'ados bodybuildés.

Une odeur formaldéhyde envahit la salle a mesure qu'un vampire avançait sous les cris et les toux. Dima s'osa de chuchoter:

Ce n'est qu'une "formolité" ... !

Puis quelques minutes défilèrent, la brume matinale se dégageait, quelques personnes conversaient, d'autres observaient et le dirlo entrait.
Attentif, Dima écouta le Visimairs dire bonjour, se présenter, dire qu'il était vieux et influent, et qu'on ne devait pas faire le con. Suivit ensuite de l'histoire de Victoria Birvan et du bahut puis présentation des profs et du règlement.

Le discours banal et soporifique terminé, Dima s'assit, ne sachant pas trop où aller et camé par la senteur de Philibert.

Erynn était arrivée en retard. Elle avait passé les vacances chez son père en Irlande. L'avion avait prit du retard, décalant tout dans sa journée. Marchant d'un pas rapide, la blonde tirait derrière elle une petite valise. Elle n'avait pas besoin de trimballer beaucoup d'affaires, puisque la majorité était restée ici dans sa chambre.
Agacée elle repoussa une mèche de cheveux qui était venue s'égarer devant ses yeux, et la relogea derrière son oreille.

Arrivant devant les lourdes portes de l'institut, elle hésita un instant. D'ordinaire, elle était plutôt ponctuelle et de plus elle avait un étrange pressentiment pour cette nouvelle année. Inspirant, elle poussa la porte et se faufila à l'intérieur. Elle pesta silencieusement en entendant la fin du discours du proviseur et espéra qu'on ne s'était pas aperçu de son retard. S'appuyant dos au mur, les bras croisés sur son trench bleu marine, elle écouta le petit discours habituel concernant le règlement.

A la fin du discours, son regard se porta sur Felix, qui, comme à son habitude avait encore trouvé le moyen de faire la police et de régenter son petit monde. Elle se demanda qui pouvait bien en faire les frais. Sûrement des nouveaux... Son regard parcourut alors la pièce, à la recherche des nouveaux visages, nouveaux professeurs peut-être aussi. Elle s'arrêta finalement sur Carmilla qui semblait soucieuse, avant d'empoigner de nouveau la poignée de sa valise, prête à monter dans sa chambre afin de s'installer. En effet, son père payait amplement pour satisfaire à la moindre de ses exigences et l'une des premières avait été d'avoir une chambre pour elle toute seule. Ses doigts se mirent à pianoter sur la poignée, en attendant d'avoir accès à l'étage.

La pestouille avait encore la langue sortie et une fausse corde dans la main droite quand un colosse à l'air pas vraiment commode s'approcha. Levant les yeux (car il fallait réellement les lever pour englober la hauteur du bestiaux) vers le visage à la mine sombre, Seliel se tassa imperceptiblement sur elle-même. Si un musclor de ce genre venait à lui coller une baffe, sûr qu'il lui décrocherait la tête des épaules.

Sa langue regagna bien vite l'intérieur de sa bouche, sa main s'abaissa et elle déglutit de manière imperceptible. La jeune fille défiait l'autorité mais était tout sauf inconsciente. Redoutablement futée, elle prenait bien soin de prendre en compte un maximum de paramètres avant de se lancer dans quoi que ce soit de risqué, et là le risque était grand, aussi abandonna-t-elle toute idée de réponse insolente pour le moment à part :

- Jacob et moi on vivait dehors pourtant... du bout des lèvres.

Elle omit de préciser que l'homme venu la trouver lui avait annoncé que de toute façon ce n'était plus qu'une question de temps avant que Jacob ne lui suffise plus et inversement. Jusqu'à présent l'enfance leur avait épargné l'agonie, mais maintenant qu'ils étaient plus vieux, leur sang vampirique gagnait en force et finirait par les tourmenter de plus en plus s'ils restaient loin des "leurs".

Lorsque ce mot effleura son esprit une moue rageuse se peignit sur ses lèvres. Elle ignorait si son ami d'enfance était au courant de ce fait, mais le fait qu'il veuille s'enfuir présageait que non. Elle aviserait le moment venu...

L'homme imposant avait désigné deux des sangsues parmi les plus pâles, leur expliquant quelque chose à propos de maîtrise et de travail. Ce point plut à la blonde, elle aimait avoir la maîtrise des choses.

Lorsque le regard dur revint se poser sur elle, elle leva fièrement le menton et planta ses prunelles flamboyantes de tout un tas d'émotions contradictoires qu'elle-même aurait été bien en peine d'expliquer ou de comprendre dans celles de Felix. Elle n'allait pas le provoquer, cela ne servirait à rien, mais elle pouvait au moins laisser filtrer sa colère par le biais de ses yeux farouches.

À l'écart. Toujours encore le même rituel. Le Prince de Rome se complaisait dans le fait d'être un asocial patenté. Il admirait la médiocrité de son environnement. Cette année ne serait en aucun cas un bon cru. Se méprenait-il? Portait-il trop tôt des diatribes acerbes à l'égard de tous? Il s'en fichait. Il n'était pas dans ses habitudes ni même dans ses maximes de faire preuve d'abnégation, opiniâtre il continua à chercher encore et encore. L'Altesse abordait, mais ne se faisait pas aborder par n'importe qui. Adossé à une colonne il patienta.

Il n'avait toujours pas compris comment les sang-mêlés pouvaient étudier ici. Nonobstant cette mascarade d'urbanités superfétatoires, il avait soif de sang frais.

Planté là, devant les escaliers, il ne prêtait pas vraiment attention à ce qu’il se passait aux alentours, entendant les chuchotis et discussions sans vraiment les comprendre, surveillant tout de même du coin de l’œil sa vénérée. Les accrochages entre sangs purs ne l’intéressaient pas vraiment, il savait que sa créatrice n’avait pas que des amis en ce lieu et tant que ça restait à l’état de joutes verbales, il n’avait aucune raison d’intervenir, sa créatrice sachant parfaitement se défendre, a moins qu’elle lui fasse signe et là, il ne se ferait pas attendre mais entendre, certainement…

Les choses allaient pourtant changer, ses mains lâchèrent les poignées des valises, ses sourcils fronçant et son regard se fit inquiet lorsqu’il lut le mal être sur le visage de Carmilla…quelque chose n’allait pas ! Il s’apprêta à la rejoindre mais le mal semblait envahir chacun des élèves présents, l’un après l’autre. Que pouvait-il se passer ? Il tourna la tête et la leva pour regarder les deux sangs purs juchés en haut des escaliers, était-ce eux qui provoquaient cela ? Comment pouvait-il protéger sa créatrice contre cette menace invisible ? Le tourment le prit, son inquiétude se fait grande… il aurait bien couru jusqu’à la platine mais il fut stoppé net par un intense frisson. Ses jambes semblèrent coupées, a tel point qu’il mit un genou au sol, s’appuyant dessus et fermant les yeux afin de se concentrer pour ne pas sombrer.
Ayant évité l’évanouissement, c’est tremblant qu’il releva les yeux en haut des escaliers, voyant un nouveau vampire aux côtés des deux autres. Même s’il ressentait la peur tout au fond de lui, c’est l’envie que son regard trahissait, l’envie de posséder cette magie, d’insuffler cette peur, de faire ressentir ce mal être à ses proies.

C’est lorsque le proviseur prit la parole qu’il retrouva ses esprits, jetant un œil à Carmilla qui semblait aller mieux. Il en était soulagé, il n’était pas en état de lui venir en aide.
Attentif au discours, il se foutait de cette guerre mais était très intéressé par les cours qui ‘aideraient à devenir plus puissant. Deux choses l’avaient marqué plus que le reste : La nécromancie et le contrôle du psychisme. Ces capacités-là, il les voulait et ferait tout pour les maîtriser au mieux. Ambition personnelle, non ordonnée par sa créatrice, au fond de lui, il espérait qu’elle ne lui demanderait pas l’inverse…

Discours terminé, il hésita. L’ordre avait été donné de se ranger à gauche mais... Carmilla avait été convoquée par le directeur et ça ne sentait pas bon du tout.
Il la chercha du regard mais ne la voyait plus. Reprenant les valises, il se dirigea vers l’endroit où elle se trouvait la dernière fois qu’il l’avait vu, passant derrière un sang mêlé qu’il n’avait pas encore vu, la regardant un instant avant de reprendre sa recherche. Il vit enfin sa vénérée, il ne l’avait jamais vu ainsi, elle semblait soucieuse. Il s’approcha, ayant repris ses forces et ses esprits, releva sa manche avant de la regarder, lui présentant son avant-bras.

Besoin de reprendre des forces ?

Régulièrement, elle se nourrissait de son sang et il aimait ça…ces moments où ils étaient proches l’un de l’autre, où il se donnait entièrement à elle…

" Chère journal, aujourd'hui c'est la rentrée, j'ai écraser quelques pieds et je me suis fait agresser par un rouquin fou dangereux ... "

Elle eu un mouvement de recule, lorsqu'il l'agressa presque. Puis il se calma, ses sourcils se froncèrent. Puis il parla de Disney land et quelqu'un arriva, celui-ci se présenta aussi, il parla, elle resta silencieuse tout le long, hochant la tête lorsqu'il demanda si elle avait était mordu à la dracula aussi.

Puis les mains décharnés sur ses épaules, lui firent pousser un cris digne d'une souris et elle lâcha tout se qu'elle tenait. Puis elle récupéra ses affaire pressée, avant de faire ce que les mains avaient dit, à la gauche du hall donc, en rang.

Sagement elle écouta le directeur, d'après les mots de celui-ci, elle pourrait donc étanchée sa soif de connaissance et d'apprentissage en s'entraînant à la magie et découvrirait de nouvelles choses. Puis se fût le moment d'aller s'installer, il y avait peu de filles et elle lança aux deux garçons qui avait discuter avec elle :

"- Moi c'est Jennifer. Jennifer Chase."

Puis elle partie, allant récupérer ses valises laisser dans un coin, une énorme valise ... Et une autre. Visiblement il y en avait encore deux les mêmes, à croire qu'elle avait pris sa maison, mais une fille, même nouvellement vampirique reste une fille. Et elle alla jusqu'à la chambre portant son nom sur la porte. Tourna la poignet et se retrouva dans une chambre relativement spacieuse. Elle posa les valises et retourna en bas chercher les deux autres valises. Une fois en haut, elle commença son installation silencieuse.

ET voila encore un un retour douloureux des habitudes du microcosme de l'Institut. Le Prince venait de l'ignorer allègrement au profit de sa sœur pour lui déverser des insultes sur leur famille et encenser l'amas de chair tiède. Plus le temps passait et plus Lucian devinait que le Prince entretenait a coup sur plus qu'une simple relation de Maître-Protecteur avec la O'hara. Comment pouvait il se laisser aller si profondément dans les illusions de ces courbes grotesques?

Etant que sang-Pur, Lucian avait toujours su reconnaître la perfection de leur lignée et se pliait bon gré mal gré a al répartition actuelle du pouvoir en ces lieux mais pourquoi les autres ne parvenaient ils pas ouvrir les yeux vers l'incarnation même de la séduction. Tous a se pâmer devant des images de déesses aux seins lourds telle des Venus ou autre filles du jardin des Hespérides. Des sottes incapable de tenir efficacement leur rôles , oui! Juste bonnes a glousser, caqueter et faire ouvre de décoration plus ou moins habile. Décidément ce monde allait vraiment a sa perte avec des mentalités pareilles. Toujours a mettre en avant le bas du paniers pour faire croire a la masses qu'elle pouvait avoir un quelconque intérêt pour l'avenir.

Assurément que c’était faux! Seule les élites pouvait apporter la félicité et l’avènement des vampires. Et avec la Faiblesse des bien pensants du Conseil en mal d'entente, l'on se retrouvait a voir pulluler de plus en plus de parasites et de leur confier des taches qui normalement devrait revenir a des personne plus aptes. Bientot on en viendrait même a demander leur avis aux animaux de compagnie si cela continuait. Ou pire leur donner le choix avant de les transformer en leur expliquant tout sur notre monde sous prétexte de l'Amour....

Mais en parlant de cet engeance encombrante et des sentiment désuets, Il allait lui falloir trouver un moyen de séparer sa sublime sœur de la sangsue d'affection qu'elle avait apporté avec leur bagages. Sinon un beau jour elle allait finir par s'attacher plus a ce Demi-Sang qu'a sa propre chair et cela Lucian ne pouvait tolérer de le voir arriver. Il ne parvenait déjà même a garder el calme dans son esprit esprit en l'instant où il ne faisait qu'envisager la possibilité que cela arriver. déjà, il voyait les image du regard méprisant et hautain de sa sœur qui ne se poserait plus sur lui, les brimades qui se porteraient vers un autres, les lèvres qui ne caresserait plus sa peau de leur souffle entêtant, les mains qui ne le touchèrent plus au moment les plus inattendues et les plus déroutants, les crocs et les ongles qui n’abîmeraient plus sa peau immaculée.... il la sentait qui s’éloignait et lui retirait toute cette attention dont il était l'unique bénéficiaire depuis des années..... il la perdait a jamais et devait goûter a cette solitude froide... il perdrait son autre lui et n'aurait plus de moyen de retrouver ses repères si confortable... peut être même le chasserait elle de la Famille Hendel un fois qu'elle en aura pris le contrôle a l'aide de son nouveau consort... alors il ne serait plus rien même plus l’enveloppe de confiance qu'il parvenait si bien a faire passer sienne... il allait finir par.....

Mais que lui arrivait il de penser tout cela en un instant pareil? Voila des années qu'il était parvenu a enfouir cette peur en lui et a ne plus jamais venir la toucher de ses doigts mentaux. Non c’était tout autre chose qui se déroulait en ce moment. Quelqu’un fouillait perfidement dans son esprit pour lui faire le diaporama de ce qu'il redoutait le plus, il s’était laissé violé mentalement et avait abaisser toutes ses barrières comme une nouveau né... Lucian ne voyait qu'une personne qui ferait cela et s'en délecterait. Ses yeux parcoururent le hall et il le vit auprès des nouveaux arrivants. Le cadavre ambulant, Ce professeur a l'odeur chimique qui ne manquait jamais de faire sien ce qui ne devrait jamais être exposer. Oh que Lucian détestait devenir l'un de ses victimes non consentantes.

Puffff, La momie a encore été déterrée. C'est bien notre veine.

Lucian en était encore a chercher un moyen de se venger du réveil des se frayeurs intimes alors que le Proviseur Visimairs prit la parole depuis le haut des escaliers. Ah des remontrances bien méritées pour l'Irlandaise. Bien qu'il la verrais difficilement faisant partie d'un cirque, cette image lui tira un semblant de sourire. Oh et maintenant Illa y passait pour ses gout en matière de chaussures. Décidément il n'y avait aucun sens de l’esthétique et du raffinement dans cet institut. Certainement encore un des ses adorateur des femmes des anciens temps. Mais celui là, on ne pouvais lui en vouloir les cannons de beauté de sa jeunesses n’était assurément pas les même que maintenant. Oh la vie éternelle n'as vraiment pas que des avantages. Poussant un soupir devant ce sempiternel rappel à l'ordre, Lucian allait lancer un remarques acerbes a l'intention de sa sœur mais ce qu'il vit le stoppa sur place. Elle semble perturbée et cela il n'en avait pas l'habitude. D'ordinaire elle était le roc sur lequel il pouvait se reposer et il savait qu’elle aurait toujours la force de couper court à toute menaces. Sauf qu'a cet instant la menace semblait la dépasser tandis qu'elle s’éloignait.

L'esprit du Platine se mit a carburer pour comprendre ce qu'il venait d'arriver. Ce en pouvait pa être simplement pour une paire de chaussures trop extravagante. Puis la lumière se fit, l'unique choses avait changer depuis leur dernier départ. L'ignoble suiveur amouraché et désobéissant. Oui, Sorin les avait déjà bien assez bassiner avec ses histoire de respectes envers les humains et sur ses règles concernant les demi-Sang.

Ah j'avais bien dit que cette chose nous causerait que des emmerdes.

Les consignes et al nouvelles lignes de conduite, Lucian les connait presque par cœur depuis le temps qu'il arpente les couloirs de cet établissement, aussi il chercha sa sœur du regard pour se tenir a ses coté et al soutenir a sa façon. Parmi la foule des jeunes présents, la quête n'est guère aisé mais il trouve un guide désigné en la personne de Maxime qui le mène à sa créatrice, pour une fois qu'il se rendait utile celui là.

Se postant a coté du jeun e homme au bras tendu il les regarda avec un air dédaigneux.

Je crois que tu as déjà fait assez de mal comme ça, Medor. Ton existence même est un affront pour le décor et notre proviseur. Tu n'as pas ta place ici et encore moins auprès d'elle.

Puis il toisa sa sœur et la regarda de haut. En un sens il savait ce qu'il pouvait faire pour elle et la remettre sur pied.

Quand a toi, ma petite Illa. Ne t'avais je pas prévenu à plusieurs reprises? Seuls les Hendel méritent que tu leur accorde le moindre intérêt.... ou ton attention vraie pour le partage.

Lucian prend un air qu'il veut faire paraître faussement navré envers sa sœur puis il lui tend le bras a son tour.

Repose toi sur moi et en moi. Nous trouverons un moyen de t’éviter des supplices trop durs. Nous pouvons tous faire ensemble et devrions d'ailleurs toujours tout faire... ensemble.

En insistant sur ce dernier mot, il avait les yeux qui pétillaient d’une joie et d'un envie démesurée. Non seulement il parviendrait la retrouver mais en plus elle lui offrait l'occasion de se tenir au dessus pour une fois.

Messages : 31 Points : 33 Date d'inscription : 29/08/2014 Age : 33

« Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde. »
de Charles Baudelaire

Seule dans son coin la Blonde se laisse aller à des pensées moroses. Tout lui revient à l' esprit, ce que jamais elle n'a voulut s'avouer. Personne ne le sait, la, au fond d'elle, dans ce corps mort il y a un coeur qui bat. Non pas au sens propre du terme, mais bien d'un point de vue littéral. La ou elle aurait dut se moquer de telle ou telle remontrance. Quand la peur devrait être son amie, bien caché dans cette boite de pandore qu'elle se refuse à ouvrir, survivent quelques sentiments humains. Une honte pour un vampire de sang pur, bien pire encore pour une digne descendante des Hendel. C'est cette idiotie de pseudo sentiment qui l'a forcée à mordre cette humain. Maxime, il était beau, séduisant, avenant, sur de lui. Elle était folle de rage après les siens, ils sont si faibles, elle aimerait être princesse, prendre la place du Octavius. Que son frère soit fier d'elle, qu'il reconnaisse qu'elle lui est supérieure en tout...oui mais voila...Lorsque l'on se laisse submerger par ses émotions on ne fait rien de bon. Commettant l’irréparable elle à engendré Maxime. Non pas l'ancien jeune homme qu'il était, mais bien un Adonis aux traits parfait. Dévoué à sa cause, à la manière d'un bâtard pour sa maîtresse qui l'aurait sauvé de la SPA. Parfois elle meurt d'envie de le faire souffrir, l'entendre hurler pour oublier combien il l'intrigue et l'attire. Le punir lui pour son erreur, seulement elle en est incapable, et c'est bien pour cela qu'elle l'a emmené à l'institut. Le protéger, voila son idée première...étrange pour une vampire n'est-ce pas?

La fragrance du brun viens à titiller les narines de la Belle alors qu'il s'approche d'elle. Elle peu entendre son coeur battre, ce désir qui boue au fond de lui, cette envie de lui plaire. Cette dévotion c'est galvanisant...c'est attirant , s'en est même troublant et...
L' unique grenat viens à fixer le brun avec colère alors qu'il lui tend son poignet. La dextre de la Blonde repousse avec violence ce bras offert alors que les traits de la fureur se lisent sur le visage diaphane.

-" Cache moi ça espèce de fou!!! Tu veux que toute l' école soit au courant? Tu ne devrais pas être ici, fais toi discret et...".

Illa se stoppe net dans sa phrase lorsqu'un parfum familier vient à se fondre dans celui de Maxime. Elle se sent bien à cet instant, dans ce cocon de surprotection. Lucian...lui son souffre douleur, le seul homme pour qui elle donnerait son immortalité sans hésiter une seule seconde. Il représente à lui seul toute la force des Hendel, c'est lui qui devrait prendre la place de leurs parents. Il sait quoi faire, ambitieux, félin, prédateur, il à tout pour plaire. Du plus loin qu'elle s'en souvienne elle ne l'a toujours vu que comme un poids, un boulet à traîner...mais depuis cette année tout à changé. Il à changé. Ce n'est plus un gamin arrogant qui geint dans les jupons de sa mère. Non, c'est un homme, grand, fort, longiligne, délicat et sensuel comme seuls savent l' être les Sang purs. Il est la définition du mot "perfection" à lui tout seul et pour cause... Mais jamais la Platine ne lui à avouer cela, elle préférerait crever plutôt que de lui faire un compliment. Lui montrer qu'elle à des sentiments humains? Ça jamais! Alors elle le réserve à son animal, lui il sait tenir un secret, et puis il n' a aucune idée de ce que cela implique, elle est sa Déesse et ça lui convient tout à fait.

Ignorant les remontrances et moquerie du peroxydé elle continue de jouer avec son médaillon comme si il allait créer un vortex à force de tourner et lui permettre de fuir loin d' ici. Pourtant les derniers mots de son frère cadet raisonne dans son esprit alors qu'elle relève ses prunelles mystérieuse sur lui. Celles-ci brillantes d'un nouvel éclat. Lui, son souffre douleur, son bouffon en puissance, le seul qu'elle maltraite depuis toujours, veux l'aider devant l'adversité? Touchée elle lui tend la main avec délicatesse lui offrant ainsi l'ascendant sur elle et l'occasion de la redresser. " Élève moi mon frère, ne faisons qu'un, protège moi, si tu savais comme j'ai peur. Je ne veux pas partir, je ne veux pas être la honte de la famille, je ne veux pas...te perdre Lucian" . C'est ce que la Divine aimerait prononcer à cet instant, mais cela ne veux pas sortir. Trop fière pour avouer ses faiblesses, elle se contente de lancer sur un ton dur, presque froid ou pointe un léger voile de tristesse, peu être même que le frangin le percevra, lui.

-" Tu en à mis du temps à me trouver Lucian, tu te ramollis petit frère. Je ne crains pas les supplices, je ne crains personne et tu le sais. Je dois aller voir le proviseur...accompagne moi et ensuite surveille mon animal, je ne veux pas qu'il fasse d' erreurs qui pourrait me coûter cher. Je compte sur toi...je veux que tu sois son ombre en mon absence, compris mon Lucian?"

L'ordre est froid, direct, mais elle ne sait communiquer que comme cela. Pourtant quelque part dans cette phrase c'est glissé une certaine marque de possessivité à l' égard de son frère. Peu être est-ce les prémices d'une Blonde sanguinaire sur la voie d'un changement innévitable.

Seul le destin le dira.