[RP ouvert] Retour de soirée

Hall de l'école. 3 heures du Mat. Un boucan pas possible.

Anna-Lys se tenait tant bien que mal aux doux bras princiers.

D'un côté son adoré Alois la soutenait l'air grave et las.
C'est qu'à cause d'elle, l'héritier avait un léger coup dans le nez tant elle avait insisté pour qu'il boive. De l'autre sa Majesté Octavius des rabats joie, marmonnait qu'ils l'avaient emmené dans une soirée trop tchiiiip pour son auguste personne.

Les jeunes gens longeaient les couloirs priant pour que les éclats de voix de la jeune fille pompette ne réveillent personne.

Ils avaient fait le mur pour se rendre à une soirée VIP où les plus beaux spécimens de chaque race se côtoyaient dans un mélange de sang, d'argent et d'alcool.

Anna raffolait de ses fêtes superficielles où son corps alangui et moulé dans une robe noire se trémoussait lascivement sur une musique épouvantable made in Ibiza.
Ses longues cuissardes de cuir mordait la chair opaline de ses cuisses et elle claironnait sans vergonde :

Hey les gars, la prochaine fois je me fais tatouer! *hips*

Eat
Sleep
Rave
Repeat

Octavius, d'apparence austère, coincée et surtout catonienne, avait un penchant pour la débauche. Sortir, boire, faire la fête, se plonger dans la torpeur de quelques cocktails... Il affectionnait ces créations, qu'il jugeait d'ingéniosité humaine. Grand compliment qu'il faisait là. Il éprouvait un satisfecit exacerbé à voir l'Homme se déglinguer de la sorte. Il trouvait un vrai plaisir, se répétant inlassablement qu'ils feront, tous, un jour, un coma éthylique.

Nonobstant ce sourire coriace et maléfique, il haïssait ses compagnons de beuveries. Premièrement, il portait une sale sang-mêlée. Deuxièmement, il était en compagnie d'Aloïs. Il était un sang-pur, il devait l'apprécier un tantinet soit peu. Et non, rien. Il n'aimait pas sa manière de côtoyer les sous-espèces, il le vilipendait d'être trop veule, couard entres autres diatribes bien à lui.

-La prochaine fois je te laisse crever en plein milieu de la soirée. Tais-toi, on va se faire repérer. Rah ces sang-mêlés... Tu leurs trouves quoi, sérieusement?

Aloïs marchait discrètement, enfin il lui semblait. A vrai dire, en ce moment même il n’était certains que de peu de chose, la première étant qu’il soutenait Lys complètement saoule, la seconde, que de façon parfaitement improbable, il était aidé par le prince de Rome. Et la troisième, l’impensable, l’inimaginable, le Monteiro était plus que pompette. Cela ne lui arrivait pour ainsi dire jamais, mais seule son amie pouvait réaliser à quel point il était pusillanime, au fond de lui il adorait, mais la convenance, toujours la convenance le lui interdisait. Alors les déboires de sa camarade représentaient l’échappatoire dont il avait besoin pour échapper à la pression du titre. Ce qui faisait le plus pitié, c’était que s’ils avaient des ennuies, on mettrait la faute sur la sang mêlé, le seul moyen de l’innocenter. Il était intouchable. Seulement, il ne voulait pas tenter le sort, et ne voulait certainement pas se faire prendre. Alors laissé échapper un rire n’était en rien la meilleure façon de s’y prendre.

Il adorait son état actuel, il se sentait vivant, il se sentait jeune, et normal. Bien plus que les bienfaits de l’ivresse, il aimait l’effet de sa camarade. La seule à voir clair dans sa mascarade. Les cheveux en pétards, la chemise légèrement entrouverte il déposa un baiser sur sa joue. A mille lieux du comportement princier dont il faisait preuve. Ses yeux passant de sa protectrice au sang pur. Il n’aimait pas le Valmik, enfin, il n’avait pas encore prit la peine de clarifier les sentiments qu’il avait envers cette famille, envers cette personne. Pourtant cette fois, son regard resta joyeux, pouffant même à sa remarque, vraiment loin du tourmenté habituel.

Vraiment ? Tu ne vois pas ? Comment auriez vous voulu que je survive sans cette fille ?

Il lui pinça les joues tournant son visage vers son homonyme italien, lui laissant admirer son amie la bouche en cœur l’air ahurie

Elle n’est pas belle ma copine ?

La brunette grogna lorsqu'Alois pinça le satin de sa joue avant de rire devant la gueule de biais du prince de Rome.

Elle se foutait pas mal que ces deux là soient de futurs monarques. Et pour l'heure, toutes ses ambitions de devenir une protectrice au moins aussi respectée et crainte que sa génitrice semblaient dissolues dans les vapeurs d'alcool.

Anna aimait le monde des humains. Leur folie, leur liberté, ses shorts en jean moulants que les filles portaient et qui leur allaient mille fois moins bien que celui qu'elle avait volé dans un boutique un jour et qu'elle gardait comme un précieux trésor.

A l'Institut, ils portaient tous un uniforme lugubre hormis le jour de la rentrée. Mais chez les humains, elle pouvait porter ce genre de robe sexy qui la rendait si désirable et si provocante.
Un sang-pur avait voulu planter ses crocs dans sa gorge d'albâtre. Elle lui avait presque cassé le nez. Et pourtant Anna en rêvait souvent, de la morsure glacée et du sang écarlate sur sa peau parfaite.

Comme toujours la fête et l'alcool l'empêchaient de sombrer dans la tristesse du samedi soir, lorsque les cours sont finis et que l'Institut s'ennuie, morose.

Elle ne pensait plus à sa mère absente. Elle ne pensait plus à Dimitri, ce protecteur plus âgé qu'elle qui ne reviendrait sans doute pas cette année.

Allons voler du vin aux cuisines!

Et la condescendance se porta vers le Monteiro. Des années qu'il le côtoyait, des années que son sentiment envers sa personne lui était immarcesible. Aloïs ne représentait rien d'intéressant pour Octavius. Du moins, c'est ce que le prince séraphique pensait.

-Tu ferais mieux de de taire. Tu plus insupportable qu'à l'habituée. Ta copine n'est qu'une sang-mêlée, sortie de la bêtise d'un sang-pur. Tout le monde connait l'opinion des Valmik là-dessus.

Il porta à nouveau son attention sur la sang-mêlée, il la trouvait trop provocante, trop envahissante et ses idées de vols n'arrangeait pas l'opinion bien désarmante du Prince de Rome.

-En plus d'être une sang-mêlée, vous êtes une parfaite petite idiote inconsciente. Vous me fatiguez, vraiment.

Il les força à s'arrêter. Voulant terminer sa besogne qui s'apparentée à un Sisyphe nocturne. Il avait mieux à faire, bien mieux. Il tendit sa main droite vers la sang-mêlée, et, il appliqua pour la première fois la magie en dehors des cours.
Chose formellement interdite en l'enceinte de l'Institut.

-Volavit.

Et la demi-sang, cette pouffiasse éméchée, s'envola dans les airs.

-Où est son dortoir? Ne me dis pas qu'elle a une suite comme les sang-purs, je risquerais de faire esclandre.

Elle n’en avait pas assez. Non bien sûr que non, saoule elle était pire que d’habitude. Et pour cette raison, le prince désirait plus que tout autre chose regagner sa chambre, havre de paix et de sérénité… C’était sans compter bien entendu la petite voix qui prenait systématiquement le partie de la sang mêlé. Non voler du vin n’était pas raisonnable. Oui il avait envie de le faire. Non il ne le ferait pas. Toujours ce même débat, remords ou regrets, regrets ou remord. Mais son esprit embrumé se porta aux réflexions du Valmik. Seigneur qu’ils pouvaient être bornés dans cette famille, il était certains que la plupart dormaient encore dans des cercueils, bien que cela ne constituât qu’une mode de l’époque, une légende urbaine chez les vampires. Si bien qu’il soupira et comme à son habitude défendit la cause des sangs mêlés.

Je connais l’avis de votre famille oui, elle est de notoriété publique. On a besoin d’eux plus que jamais. Aussi puissante soit notre magie, elle n’est rien sans leur force. Penser le contraire c’est tellement vieux jeu…

Avant même d’avoir put l’arrêter, le prince assista impuissant au sort lancé, qui fit voltiger son amie dans les airs. S’invectiver sembla une bonne idée, à la fois car ce n’était pas correct pour elle, mais aussi car elle allait forcément se mettre à brailler ou hurler comme une adolescente hystérique dans un manège à sensation. Et légèrement parce qu’utiliser la magie hors des cours étaient interdit. Mais cela semblait tout du moins rester une bonne idée. La normalité n’était pas possible lorsque l’on était un sang pur, mais la magie était un luxe que tous ne pouvait s’offrir.
Alors il se contenta de rouler des yeux, et flanqué d’une sang mêlé volante, et d’un prince détraqué il mena l’expédition jusqu’à la chambre de sa camarade, suite qui ferait pâlir l’italien. Après tout sa mère était une figure en ce qui concernait la protection de la famille royale. Sa fille ne pouvait bénéficier que des meilleures dispositions pour apprendre. Ce qui au final fit sourire le prince tandis qu’il enfonçait le clou, espiègle.

Evite l’esclandre, ça me ferait de la peine de devoir faire voler un sang pur muet de boudeur pour le ramener à ses quartiers.

Au fond les punir pour usage de la magie ne semblait pas rationnelle, alors pourquoi s’en priver ?

Le rat romain! Il avait utilisé un sort de "Vol". Habituée à ce genre d’esbroufe, Anna bien qu'ivre, tendit son corps vers le sol pour rompre la magie encore novice du Prince. Il lui fallut quelques instants pour briser le sort et s’effondrer sur le marbre des sols devant sa chambrée. Elle leva le poing vers lui!

Je vais te faire voler Altesse, droit dans le mur et sans magie! Pffeuh! Je sais même pas pourquoi on t'a amené!

Quelques heures plus tôt.

La jeune fille avait pris un malin plaisir à s'apprêter sous l'oeil reprobateur de Jennifer Chase, nouvelle à l'Institut, à qui Anna avait demandé de l'aide pour lacer sa robe étroite.

Alois attendait devant sa porte anxieux comme à chaque fois qu'ils allaient faire une connerie. Puis elle l'avait trainé jusqu'à une porte dérobée connue des domestiques et des professeurs mais qu'un jeune garçon préposé aux cuisines lui avait montré, charmé par le regard félin de la sang-mêlé.
Octavius fumait en douce. Merde.

Qu'est ce que tu fous là? Dégage et oublie que tu nous as vu!

Le Prince de Rome se retrouvait dans une fâcheuse posture, une sang-mêlée le menaçait. Quand bien même intelligent, doté de facultés mentales impressionnantes, il laissa son orgueuil triompher sur lui. Et c'est alors, qu'il laissa libre cours à ses paroles.

-Tu devrais, toi, te la fermer. Ta place ne devrait pas être dans cet Institut, potiche.

Élitiste jusqu'au bout de ses ongles, le romain demeura de marbre. Il n'était pas dans ses habitudes de laisser ses émotions le guider. Réfléchi, il poursuivit.

-Comment peux-tu avoir une suite, toi... La tradition se perd. On s'étonne que le monde aille mal.

Puis se tournant vers le Monteiro. Il lui lança sèchement.

-Tu es ridicule.

Quelques heures plus tôt.

La chasse avait été mauvaise. Il ne courait pas après des humains, ça non. Cette chasse était toujours bonne. Sa chasse des jeunes talents fut pitoyable. Il ne trouva dans cet Institut qu'un ramassis de médiocrité. Las et fatigué, il s'était dirigé vers les cuisines. Il fumait, ça lui faisait du bien et passait volontiers outre les règles.

-Tu ne me parles pas comme ça. C'est à toi de dégager sale sang-mêlée. Et il n'est pas dans ma nature d'oublier.

Son outrecuidance faisait de lui un être opiniâtre. Anna allait le comprendre plus vite que prévu.

Le Monteiro renifla, non pas que l’idée de faire voler Anna fut mauvaise, après tout, ils étaient enfin arrivé devant sa chambre, sans personne pour leur mettre la main dessus, vu le vacarme que produisait la sang mêlé à elle toute seule, cela relevait du miracle. Miracle de courte durée alors qu’à nouveau consciente, elle brise de maléfice de l’italien. Ce qui est pire qu’Anna-Lys saoule, c’est bien entendu Anna-Lys saoule et en colère. A vrai dire il se demandait pourquoi le Valmik prenait la peine de la provoquer. En magie il serait toujours plus fort quelle, c’était indéniable, mais niveau force… Sa camarade pouvait effectivement le faire voler, et cela avec la seule force de son pied. Ce type était agaçant, pire sans doute, il ne trouvait pas le mot, pire, la brume de son esprit semblait se refermer dessus, le laissant sans jugement adéquat. C’était désagréable que de ne pas pouvoir finir le travail. Enfin ce n’était qu’une distraction qui ne lui valut que l’irritation, des répliques snob et princières de sa fausse altesse royale. L’héritier ici c’était lui. Et le prince se laissait emporter, l’ivresse aidant. Plissant les yeux, il psalmodiât tout simplement un.

Petrificus totalus.

Le sort serait de courte durée, il ne l’avait jamais utilisé sur un sang pur, encore moins un Valmik, peut être le sortilège ne durerait que quelques secondes. Peut être juste de quoi énerver l’italien, le blesser un peu dans sa fierté. Et s’il avait de la chance, donnerait même l’occasion à sa camarade de lui botter le derrière comme promis. Le travail d’équipe étant l’une des leçons qu’enseignerait l’institut, le prince romain s’en sortirait avec un enseignement… Cuisant. C’était bien mieux que de s’attaquer à lui avec la magie élémentaire.

Quelques heures plus tôt.

Attendre Anna était un véritable enfer, elle semblait toujours mettre des heures pour enfiler une robe qui pourtant n’était qu’un simple fourreau de tissu. Rapide à enfiler. Ses cheveux étaient magnifiques aux naturels, et son visage ne demandait pas un effort considérable en maquillage. Le prince ne comprenait absolument pas ce qui lui prenait autant de temps, mais patientait comme à son habitude, pesant le pour et le contre. Il aurait put s’éclipser, mais la sang mêlé aurait sans doute défoncé la porte de sa chambre pour l’entrainer dehors et justifier de son temps de préparation considérable. En résumé, il aimait à se dire qu’il était poings liés, même si au final, il était plus consentant qu’il n’y paraissait. Anna était l’accomplissement de ses désirs.

Mais tandis qu’ils rejoignaient un passage, horreur, le méprisable, et méprisant italien. Le tact légendaire de sa protectrice fit merveille, et le romain les lassa passer… Non il ne fallait pas rêver, Anna venait une fois de plus de provoquer quelqu’un qui se faisait un malin plaisir de la remettre à sa place. Il avait donc fallut que le prince intervienne avec sa faculté inouïe d’éviter un conflit inutile. Prenant son amie par les épaules l’entrainant avec lui.

Bonsoir Octavius… Au revoir Octavius… Regarde Anna, il s’éloigne…

A vrai dire c’est eux qui partaient. Mais il espérait seulement quand dans sa surprise sa protectrice ne raisonne que de façon habituelle : cogner, distance cogner distance… Intimidation réussis. Laissant l’italien derrière eux.

L'orgueil du Prince Italien tomba en miettes. L'héritier royal avait osé lui jeter un sort. Il n'était pas dans les habitudes du romain de se faire attaquer, ni même simplement toucher. Son regard devint noir, s'il avait pu les fusiller, là, à cet instant il l'aurait fait. Où était le respect envers les sang-purs? Il ne savait pas. À vrai dire, depuis des années, ce respect n'existait plus. Octavius, pétrifié, ne prit pas la peine de conjurer le sort directement. Il était dans une fâcheuse posture, laissant ses "adversaires" à leurs satisfecit mal placés. Ils étaient contents, jour de liesse aurait pu être décrété pour eux, là, à cet instant. Nonobstant la pétrification, il réfléchissait. Que pouvait-il faire? Les tuer? Non. Leur jeter un maléfice noir? Non plus. Tout exploser? Oui. C'est alors ni une, ni deux, que le sang chaud de l'Italien le sortit de son état. Il resta, quelques secondes, dans une forme de torpeur ingérable, puis, petit à petit, son être revint.

Il les regarda. Et c'est à ce moment précis qu'il trouva en Aloïs quelque chose d'intéresssant. Il était passé outre la couardise et l'avait attaqué.

-Je crois que la soirée est terminée.

Et, dans un moment de fureur il porta l'estocade contre les deux.
Un genre de magie peu utilisé, mais très efficace. Ils devaient suffoquer, il avait fait naître en eux une touffeur digne des plus grosses chaleurs que l'on pouvait trouver dans le Sahara.
Dignement et avec condescendance il s'avança vers eux.

-Nous sommes quittes. Dans cinq minutes tout partira. Bonne cure de chaleur.

Et il tourna le dos afin de regagner ses appartements.

-Aloïs, je veux te voir demain, quand tu ne seras plus cuité comme une sous-espèce indigne de ton rang.

Il n'était pas l'altesse royale et pourtant il prenait volontiers les atours du prince héritier. Un désir qu'il ne montrait jamais en public. Ses desseins restaient méconnus, il n'en avait jamais parlé à quiconque et ça n'allait pas être avec l'héritier principal. Sourire démoniaque et il disparu, pouf, comme ça, même.

Quelques heures plus tôt.

Il sourit amusé face à leurs réactions. Et, théâtral il lança.

-Vu que vous sortez, je vais vous montrer des endroits sympathiques. La plouc ne doit pas connaître tout ça.

Et sans demander quoique ce soit, il emboîta le pas, un vrai pot de colle. Il voulait des amis. Enfin non, il valait mieux être seul que mal accompagné.

Flash Back : Plus tôt dans la soirée....

Anna toisa le Prince de Rome avant d'être secouée d'un rire charmant !

La Plouc ! Laisse moi rire résidu de tampon du vatican ! J'ai tellement de swagg qu'il te faudra bientôt des Ray Ban pour me regarder dans les yeux !

La belle écarta les pans d'un blouson de cuir, customisé avec quelques clous dorés , c'était la mode chez les humains de s'habiller comme une rock star ce qui plaisait à Anna au plus haut point et laissa entrevoir le must en matière de fête branchée, elle avait réussi à voler un de ses colliers ridicules et lumineux à un type bourré le mois dernier.

Ses cuissardes foulèrent le sol avec gaieté. Quelques mètres plus loin, une brèche dans le grillage de sécurité... Il lui avait fallu deux ans pour découvrir ce petit miracle au sein de l'institut ultra surveillé. Et depuis elle n'avait eu cesse d'en profiter, sous l’œil envieux ou réprobateur de ses camarades qui avaient trop peur de sa hargne pour la dénoncer.

Il fallait tout de même ramper à même la terre. Anna gloussa en imaginant Octavius coincé dans l'étroit sillon.

Allez, j'aimerai arriver avant la fermeture !

Et de se relever en époussetant sa robe , puis de marcher à vive allure jusqu'à la route et de stopper la première voiture...

Anna usait de son sang de vampire avec délectation sur les humains qui la trouvaient délicieusement audacieuse, et dangereusement sensuelle.

Ils faisaient l'effet d'une playmate échappée d'un magasine de charme entourée de deux jeunes premiers au physique d'acteurs tout droit sorti d'une série pour ado.

Où allons nous O Prince de la Nuit ?

Elle se foutait ouvertement de sa gueule, ses iris fauves rieuses et sa lippe voluptueuse retroussée avec espièglerie.

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